Un entraîneur reconnaît avoir porté atteinte à l’intégrité sexuelle d’une joueuse par des messages écrits sexualisés. Dans le cadre d'une solution à l'amiable, il s'engage à suivre un coaching.
En juillet 2024, le Service de signalement des manquements à l'éthique et des abus dans le sport suisse a reçu un signalement faisant état d'accusations de harcèlement sexuel par le biais de messages de chat. Swiss Sport Integrity a alors ouvert une procédure d'enquête et ordonné des mesures provisoires à l'encontre de l'accusé. Étant donné qu’une procédure pénale étant menée en parallèle, Swiss Sport Integrity a suspendu la procédure d'enquête jusqu'à la fin de la procédure pénale.
La partie concernée ainsi que l’accusé ont été informés de la possibilité de résoudre l’affaire à l’amiable selon les Statuts en matière d’éthique pour le sport suisse. Après consultation des parties à la procédure, il a été établi que toutes étaient intéressées à résoudre l’affaire à l’amiable. Dans l’accord à l’amiable l’entraîneur reconnaît avoir atteint l’intégrité sexuelle d’une joueuse et ainsi avoir enfreint l’article 2.1.4 des Statuts en matière d’éthique. L'entraîneur s'engage à suivre un coaching comportemental et à prendre en charge une partie des frais d'enquête.