Swiss Sport Integrity prononce une suspension de trois ans à l’encontre d’une athlète de powerlifting amateure pour présence de la substance interdite oxandrolone dans l’échantillon prélevé.
Lors d’un contrôle antidopage en compétition le 30 mars 2025, une athlète de powerlifting a été contrôlée et son échantillon a testé positif aux métabolites d’oxandrolone, soit une substance interdite en permanence. L’athlète a ensuite été informée de l’échantillon positif par Swiss Sport Integrity.
Dans le cadre de la procédure, l’athlète de powerlifting n’a pas contestée l’existence d’une violation objective des règles antidopage. Elle a admis avoir pris de l’oxandrolone pour améliorer son estime de soi et non en lien avec ses performances sportives. Comme c’est le cas pour toutes les substances interdites en permanence selon la Liste des interdictions, l'oxandrolone ne peut pas être utilisée par les athlètes sans autorisation d'usage à des fins thérapeutiques (AUT) valide pour des raisons médicales. Sa détection entraîne ainsi en principe une suspension.
La sportive de niveau récréatif a décidé d'accepter un accord proposé par Swiss Sport Integrity dans le cadre de l’article 10.8.1 du Statut concernant le dopage, qui prévoit une suspension de trois ans (au lieu de quatre ans) et vaut décision dans le cadre de la gestion des résultats. La suspension est effective depuis le 4 juillet 2025, date du début de la suspension provisoire, et s’applique à tous les sports et à toutes les fonctions dans le sport, dans le monde entier.
Swiss Sport Integrity rappelle à tous les athlètes qu’ils doivent assumer l’entière responsabilité en cas de violation des règles antidopage, avec toutes les conséquences qui en découlent en plus des sanctions.